Ce chêne, labellisé « Arbre Remarquable » en 2012 par l’association A.B.R.E.S, occupe une place de choix à 370 m d’altitude dans le vallon du villar de notre commune depuis plus de 800 ans.

Il est le point de départ de la Verticale Haut Vial, trail organisé chaque année par la commune et ses associations.

L'église paroissiale est mentionnée pour la première fois en 1091, mais le bâtiment actuel est pour une large part postérieur à cette date.

La période de la restauration sarde est notamment marquée par de nombreux et importants travaux, en 1841 puis en 1846.

On peut admirer de nombreux et remarquables tableaux, signés et datés de 1647 et 1667.

Une huile sur toile exécutée par le peintre Jacques Viany originaire de Vence, en 1647, représente les diacres, Saint-Laurent, Etienne et Vincent.

Pierre sculptée représentant un visage date du XIIe-XIIIe siècle.

Le décor de cet objet invite les fidèles, qui à l'époque étaient en majorité analphabètes, à prendre de l'eau bénite pour se signer en entrant dans l'eglise.

Autre objet particulierun brancard de procession datant de la fin du XIXe siècle.

 Datant du XVIe siècle, elle est située à la sortie du village, en contrebas, et a étét entièrement restaurée courant l'année 2002.

Cette chapelle, fondée après la peste de 1580, est dédiée au saint protecteur des épidémies; fils d'un riche marchand de Montpellier, Roche (v.1350-v.1380) devient ermite et part en pélerinage.

Après avoir passé plusieurs années à Rome, il est atteint, sur le chemin du retour, de la peste.

aAfin d'éviter tout risque de contagion, il se retire dans une forêt où un chien lui apporte chaque jour un pain.

A découvrir dans le village, elles témoignent del'aisance de certaines familles.

Située sur la placette du village, elle date du XVe siècle. Construite en pierres, elle a été restaurée et tout enduite au XIXe siècle. 

Fontaine:

La première fontaine a été construite en 1849.

Elle se trouvait à côté de église et s'appelait la "Fuon soubrana"

Elle a été remplacée en 1938 par un lavoir à deux bacs.

On en compte trois toujours visibles dans le village: oratoires St-Jean, Ste Claire

et de la Vierge Marie.

Jusqu'au XXe siècle, les fours à pain appartiennent à des particuliers.

En 1814, à Revest, le four est la propriété de la veuve Escoffery.

En 1835 trois copropriétaires du village, Scoffier, Gastaud et Richelmi, font valoir que ce four ne leur rapporte rien.

En 1932, le four est la propriété de douze habitants qui en font don à la commune.

On retrouve la trace de cette donation dans les archives de Revest:

"Les soussignés domiciliés à Revest-les-Roches, co-propriétaires du four situé au cenrtre du village et inscrit à la matrice cadastrale C. n°307, cèdent en toute propriété leurs droits à la commune, se réservant toutefois de cuire leur pain comme par le passé. La commune devient à ce jour propriétaire du dit four et prend à sa charge les réparations et le divrs frais d'entretien. Il est entendu d'autre part que le four sera mis à la disposition de tous les habitants de la commune. Fait à Revest-les-Roches, le 10 août 1932."

Depuis ce four communal a toujours fonctionné tant pour les besoins des habitants, que pour les boulangers-épiciers successifs. 

Depuis deux ans, la commune n'ayant plus de boulanger à demeure s'évertue de faire fonctionner ce four, pour la fête du pain. 
A une certaine époque, le village comptait, un moulin à huile et une forge, que nous pouvons situer avec exactitude, mais qui ont disparus dans les années 1900.